Nos “masques” détaillés – Que cachent-ils ?

Chuuttt ! Ecoutez 

Mettre l’audio en “pause” II   pour l’arrêter.

A Masque

Un masque, ça cache votre réel et vrai visage.
Votre vrai visage, est qui vous êtes dans le fond du cœur, sans tricherie.
Avec des masques, vous ne vous montrez pas comme vous êtes !
Cela vient de ce que vous avez retenu de votre expérience de vie, et de ce à quoi,
inconsciemment, vous vous raccrochez, pour être simplement aimé.

Nous avons en nous plusieurs facettes, plusieurs “casquettes“,
plusieurs “masques”, 
mais pourquoi faire ? 

A Masque 2 Ce que vous montrez de vous,
est ce vraiment vous tout le temps ?
Non.

Les Jeux psychologiques inconscients.

Nous avons des réactions “automatiques” dans les relations, nos discussions et les conséquences sont toujours les mêmes,  jusqu’à ce que nous en prenions conscience.

Nous jouons des rôles dans des “jeux” – Voici un extrait du film “Oui mais… ! “ qui vous donne clairement l’explication – un clic sur le lien ci dessous :

Les Jeux Psychologiques inconscients
Comment ça marche ? un clic ici.

Notre mental nous protège.  Pourquoi ?

Nous avons tous en nous des mémoires souffrantes !
Celles où enfant, nous avons été agressés, blessés, trahis.
Que nous en soyons conscients ou pas, il y en a et elles influences vos “jeux de rôles” dans votre Vie quotidienne, dans vos réactions envers les personnes de votre entourage, selon s’il y a un enjeu affectif, amoureux, amical, etc… et votre vécu.

Le masque vous connaissez !
Celui que nous mettons en place dans l’enfance, est toujours pour nous protéger de ce que l’on ressent comme agressif, cela est toujours pour compenser une peur de manquer d’amour, et un manque de confiance en nous !

Alors, pourquoi avons nous des parents violents, par exemple ?
Car n
on, nos parents ne sont pas tous “toujours” les “héros” dont parle l’audio qui chuchote et que je vous invite à écouter tranquillement (allumez vos hauts-parleurs et activez l’audio tout en haut).

Si nos parents ont été “violents”, il se peut qu’eux aussi aient subis la violence, ainsi ils la reproduisent, comme un fichier automatique. Ce qui n’est en rien une excuse bien sûr.
Il se peut aussi que cela soit l’inverse.
Tout comme un “formatage” calqué sur ce que l’on connait sur ce dont le cerveau a fait l’expérience, nous réagissons en reproduisant ce qui est notre référence tangible.
Mais… cela évolue.
Il faut pour beaucoup, un “choc”, qui nous oblige à voir plus loin que nos limites qui nous arrangent.

IL EST IMPORTANT DE COMPRENDRE QUE NOUS NE SOMMES PAS NOS COMPORTEMENTS, c’est cela qu’il est important de retenir.

Tout être ici bas a son rôle, il est aussi important que le nôtre, car une âme qui a choisie de s’incarner dans un corps en situation de “handicap”, réveille aussi les consciences, car elle confronte chacun à l’acceptation de la “différence” et à “Qu’est ce qui est normal, et qu’est ce qui ne l’est pas ?
Lorsque j’entends la question : “Est ce normal ?”

Je réponds : “Rien n’est “normal” – Ce que vous vivez reflète vos croyances.”

Aider les enfants !

Les masques et les rôles que l’on endosse pour être aimé.

Un enfant est naturellement connecté à lui-même, à ses sensations, à ses émotions, à ses élans naturels.

Mais très tôt, il va vivre des conditionnements qui le séparent de cette nature de l’être.

Les masques ou rôles, sont des boucliers, que chacun pose sur sa personnalité, masque qui correspondra à une “facette” de sa personnalité, dont il a remarqué qu’elle était appréciée.
Ainsi, pour être aimés, nous posons sur nous multiples “masques” en n’étant pas nous-même, en plaçant notre véritable nature, en arrière plan.
Lorsque l’on est enfant, la seule chose importante pour nous est d’être apprécié, aimé comme nous sommes !

Être aimé des parents, des éducateurs, est le but ultime, par peur d’être rejeté dans ce monde.

 Exemple : Dans l’enfance auprès de mes parents, j’ai pigé à travers des réactions de ma mère ou de mon père, ou de mes éducateurs, que quand je fais le clown, je suis aimé !  Alors, je vais endosser ce rôle de “clown de service”, dans mes relations, et notamment dans mes relations amoureuses, où mon masque visible sera le clown, faire rire !
Si enfant je vois que quand je me comporte comme un petit kaïd j’inspire l’admiration de mes parents, j’endosse alors ce rôle !

Si je suis une petite fille adorable, bien élevée, et que je suis aimé pour cela, je continue à endosser ce rôle là adulte, et je ne m’autorise pas à me mettre en colère, car j’ai trop peur d’être rejetée alors.
Mes sentiments spontanés sont si prisonniers de mon masque relié à ma croyance que, si je me mets en colère en suivant mon instinct, je crois (croyance) que je ne serais pas apprécié(e).

Il est possible, par la reprise de ce contact profond avec notre coeur,
par la conscience que les masques me séparent du VIVANT DE LA VIE, de nourrir ce qui est le meilleur de moi même.

 Aux parents !

La transmission qui sauve vos enfants est celle qui leur montre que, quoiqu’ils fassent ils sont aimés profondément par vous, leurs parents et les éducateurs.

 Si dés que l’enfant fait une chose qu’il ne contrôle pas, parce qu’il a un problème à régler, et qu’il est grondé par un de parent sensé l’aimer inconditionnellement, l’enfant endosse un masque, par lequel il ne recherchera qu’à être aimé encore et encore !

 Les parents doivent comprendre que l’enfant recherchera l’amour de ces parents dans n’importe quelle circonstance de sa vie, quoi qu’il fasse !

 Dans tout ce qu’il vit, il cherche à montrer un message à ses parents ou éducateurs, il n’a aucune intention de “nuire”, il montre juste comme il peut, ce qui lui pose problème, aux parents de décoder cela !

 Si l’enfant est dans l’impossibilité de parler avec les mots d’une peur qu’il ressent, cette peur va s’exprimer autrement, par quelque chose que le corps de l’enfant va exprimer ! L’enfant a une intelligence spontanée et va essayer par tous ses propres moyens à lui, de montrer au parent qui lui parait “à l’écoute”, ce qu’il vit !

Cela peut être par un dessin, une histoire courte sur livre, une vidéo, ou autre ……

 Il n’y a pas de complication ici, il y a juste à déchiffrer et …..

L’ANTIDOTE DE LA PEUR, C’EST L’AMOUR / AMENER DE L’AMOUR LA OÙ IL Y A LA PEUR

Quels sont les masques existants :

LES MASQUES

  • le fuyant

  • le dépendant

  • le masochiste

  • le contrôlant

  • le rigide

  • ne pas être reconnu 

L’enfant a besoin d’exprimer ses talents, ce qu’il est et ce qu’il aime…
S’il n’est pas reconnu, l’enfant ne va plus s’écouter, mais au contraire va dévier ses goûts, ses envies et va s’adapter à ce que le parent veut qu’il soit.

Généralement, cela est sur-adapté. Les passions sont occultées et l’enfant devient ce qu’on veut qu’il soit, ce qu’on veut de lui. L’enfant n’en fait jamais assez.

  • la maltraitance 

D’ordre généralement physique, mais aussi psychique.
La
 maltraitance, c’est manquer d’identité envers l’enfant.
Lorsqu’il sera adulte, il ne supportera pas la violence de tout ordre et recherchera un climat de paix et d’harmonie, il s’isolera.

A l’opposé, l’on peut avoir un adulte qui fera du mal aux autres consciemment, ce sont des gestes réflexes qu’il reproduit.

On trouve aussi ces 7 blessures combinées, donnant d’autres blessures comme la jalousie maladive, la colère…

C’est en travaillant sur nous, en enlevant petit à petit ces pelures d’oignons, en creusant sur ce que l’on ressent, pour chercher toujours plus loin, toujours plus intensément et profondément que d’une blessure présente, envahissante et journalière, on découvre une des 7 blessures.

Il ne nous reste plus qu’à les comprendre et les guérir avec tout l’amour possible, celui que l’on a au fond de notre cœur et de notre âme.

L’importance du masque est créé en fonction du degré de la blessure mise en place dans l’enfance pour se protéger !
Un masque est porté par un type de personne ayant ses propres caractéristiques, influencée par des croyances inculquées enfant, croyances qui influenceront les  réactions intérieures ainsi que les comportements.
Plus la blessure de l’enfance est importante, plus la personne en souffrira, ce qui l’obligera à porter plus souvent son masque  afin de se protéger !

Nous portons un masque lorsque nous voulons nous protéger, car une peur se cache toujours derrière le masque !

Peur de ne plus être aimé, peur de manquer, peur d’être abandonné etc…

chat cache

Chaque fois que nous subissons ou que nous faisons subir une de ces blessures, nous laissons nos croyances et nos peurs prendre la direction de notre vie. La mise en place des masques est la conséquence de vouloir cacher, à nous-mêmes et aux autres, ce que nous n’avons pas voulu encore régler.

La blessure émotionnelle peut être comparée à une blessure physique qu’une personne aurait depuis toujours au niveau de l’épaule, blessure qu’elle aurait négligé de soigner, et qu’elle aurait préféré masquer par un pansement pour ne pas la voir.
Ce pansement, c’est un masque.

Chaque fois qu’une autre personne touchera son épaule, même par amitié, elle réagira négativement à cause de la douleur et de la mémoire émotionnelle qu’elle engendre.
Le pansement qu’elle a mis n’enlèvera pas la douleur !
Il en est ainsi pour toutes les blessures émotionnelles profondément enfouies en nous.

Les masques ne sont pas permanents au cours de notre vie. Selon notre évolution et notre connaissance de soi, ils tomberont et ne se manifesteront que rarement ou avec moins de force.

Une personne peut avoir une blessure majeure et reconnaître certains de ses comportements dans les autres blessures. Enfin, les masques que nous créons inconsciemment pour nous protéger sont visibles dans la morphologie de notre apparence extérieure.

LE REJET – masque du FUYANT

La première blessure, le rejet, apparaît entre 0 et 2 ans, et provient du parent du même sexe. Pour un garçon, ce sera le père et pour la fille, sa mère.

Le masque du rejet est le fuyant. Celui qui souffre de la blessure du rejet a tendance à fuir les situations qui le font souffrir. Il préfère s’en aller plutôt que de faire face ou de risquer de se faire rejeter. Il a tellement peur d’être rejeté. Il ne se rend pas compte que lui-même rejette souvent les autres.

Le fuyant se tient comme s’il voulait disparaître. Ses épaules sont rentrées, ses bras pendent le long de son corps, ses jambes sont maigres, il a de petits yeux apeurés. On pourrait dire qu’il y a des parties de son corps qui ne sont pas terminées. Par exemple, un menton fuyant, des poignets trop petits par rapport au reste du corps, des chevilles très très minces, etc. Le fuyant est porté à fuir dans la lune et à ne pas prendre sa place en public. Il peut faire de l’anorexie. Il parle d’une façon vague et décousue. Il dit souvent : «Je suis nul… c’est nul… je suis sans dessein.»

La plus grande peur du fuyant est la panique.

L’ABANDON – masque du DÉPENDANT

La blessure de l’abandon provient du parent du sexe opposé. Pour un garçon, c’est la mère et pour la fille, la blessure sera causée par le père. La blessure s’installe entre 1 an et 3 ans.

Le masque de l’abandon est la dépendance. Un dépendant croit qu’il ne peut pas arriver tout seul à maîtriser une situation. Ce sera sa façon de se faire aimer et d’obtenir de l’attention. Il semble avoir de la difficulté à se tenir tout seul, il a besoin de s’appuyer sur une chaise, un cadre de porte, ou même une autre personne. Son corps a tendance à tomber. Il y a un manque de tonus. La peau va pendre, ou le bas du visage, ou les yeux, les épaules, et même les cheveux. Chez une jeune personne, il va de soi que le corps est plus ferme, cependant les parties qui trahissent sa blessure de l’abandon seront moins fermes qu’à d’autres endroits.

Le dépendant est une victime. Il dépend du bonheur des autres. Il ne se décide pas tout seul. Il souffre d’agoraphobie, demande beaucoup de conseils, mais n’en fait qu’à sa tête. Il a une voix d’enfant, pleure facilement. Il attire la pitié. Quand il parle, il a tendance à donner beaucoup de détails. Il dit souvent : «Je me sens misérable… c’est épouvantable ce qu’on me fait… Je ne me supporte pas … est-ce que tu m’aimes? (demande faite trop souvent pour se sécuriser)… on ne me lâche pas!

La plus grande peur du dépendant est la solitude.

L’HUMILIATION – masque du MASOCHISTE

La blessure de l’humiliation peut venir du père ou de la mère, c’est le parent qui se sera occupé des besoins physiques de l’enfant. La blessure survient entre 1 an et 3 ans. Une personne n’a jamais la seule blessure de l’humiliation. Celle-ci viendra avec le rejet ou l’abandon, ou autre.

Le masque de l’humiliation est le masochisme. La personne qui vit la blessure de l’humiliation se place elle-même dans des situations humiliantes. Par exemple, elle s’achètera une auto trop petite dans laquelle elle ne sera pas confortable. Elle portera des vêtements trop serrés dans lesquels elle sera à l’étroit. Au restaurant, elle échappera souvent de la sauce sur son vêtement, surtout s’il est neuf.

Le masochiste a un corps rondelet. Il fait rire les autres en se ridiculisant. Il pose des questions pour les autres. Il a tendance à faire de l’embonpoint. Personne nourricière, le masochiste a de bourrelets, un corps gros, mais rond. Le masochiste est gourmand, mange beaucoup. Son cou est gros et bombé, il y a de la tension aux mâchoires. Le visage est rond et ouvert comme une lune. Il aura tendance à rougir. Son vocabulaire est souvent : «Qu’est-ce que je peux faire pour toi?… Il m’a humilié… J’ai tellement honte!». Il emploiera aussi les mots petit, gros, c’est indigne.

La plus grande peur du masochiste est la liberté.

LA TRAHISON – masque du CONTRÔLANT

La blessure de la trahison vient du parent du sexe opposé. Une fille se sentira trahie par son père, un garçon par sa mère. La blessure survient entre 2 ans et 4 ans. C’est le complexe d’Œdipe non résolu. L’attachement au parent du sexe opposé est beaucoup trop grand, ce qui affecte leurs relations affectives et sexuelles plus tard. Une personne qui a la blessure de la trahison a aussi celle de l’abandon.

Le masque de la trahison est le contrôlant. La personne veut tout contrôler, décider. Ainsi elle ne se fera pas trahir. Le contrôlant a beaucoup de difficulté à faire confiance et à s’abandonner. Le contrôlant ne tient pas ses engagements. Il est manipulateur, séducteur, d’humeur inégale. Il comprend et agit rapidement. Il veut être le meilleur pour être remarqué. Il se confie difficilement.

Le contrôlant a les jambes fortes et bien plantées au sol. Chez l’homme, les épaules sont larges et carrées. Chez la femme, les hanches sont plus larges que les épaules. Le contrôlant fait du ventre. Les yeux d’un contrôlant sont séducteurs. Il a beaucoup de charme et de charisme. Il se tient les pieds joints, les fesses serrées. Il gonfle la poitrine. Il est fin gourmet, mais mange rapidement, ajoute du sel et des épices. Quand il parle, il s’exprime ainsi : «Je veux que … As-tu compris?… Je suis capable… Fais-moi confiance… Laisse-moi faire tout seul …. Je le savais… Je ne lui fais pas confiance, lui.»
Il trouvera de bonnes excuses pour mentir. Il prend beaucoup de place en public. Il travaille beaucoup, il est jaloux, il vit de la colère.

La plus grande peur du contrôlant est le reniement.

L’INJUSTICE – masque du RIGIDE

La blessure de l’injustice vient du parent du même sexe. Une fille vivra l’injustice par sa mère, un garçon par son père. La blessure se produit entre 4 ans et 6 ans. La personne qui vit la blessure de l’injustice a aussi la blessure du rejet.

Le masque de l’injustice est la rigidité. Le rigide est un perfectionniste, ne veut pas se tromper, est très indépendant, se justifie beaucoup, se croise souvent les bras (pour ne pas sentir ses émotions), ne demande rien à personne et est très mental. Il a peur de parler de lui-même ou de faire rire de lui. Il affiche de la froideur.

Le rigide se tient bien droit. Il a une belle posture. Toutefois, cette posture est très raide, à la limite de la cassure. Les rigides ont beaucoup d’idéal et de noblesse. Cependant ils en veulent aux autres en raison de l’injustice. Il regarde droit dans les yeux. Il a des yeux brillants et vivants. Il a des fesses rondes, une taille serrée.
Quand il parle, il dit : «Il faut que … c’est à cause de … très spécial… justement…. Pas de problème … sûrement … d’accord … exactement … toujours… jamais.» Le rigide prend la vie trop au sérieux.
Il se remet souvent en question. Il est envieux.

La plus grande peur du rigide est la froideur.

clown

Les blessures qui ont engendré des masques peuvent être libérées.
Chaque blessure a son aspect positif, c’est la libération  par la force de l’intention !